L accès de tous les enfants à l école est aussi l un de mes combats. Sur le plan national, nous avons rendu l école obligatoire à partir de 3 ans, une vraie mesure de justice sociale. À Marseille, j ai rencontré l association « l École au présent » qui accompagne la scolarisation des enfants Roms. Par des courriers au ministre de l Education natio- nale, des amendements, des questions en commission, j ai porté la voix de cette asso- ciation pour que ces enfants, une fois à l école, bénéficient d un parcours adapté. Dans la même logique, l école doit être un lieu d accueil pour les mineurs non accompagnés (MNA) qui arrivent sur notre sol. J ai défendu plusieurs amendements au projet de loi relatif à la protection des enfants pour que leur parcours, de leur arrivée à la recherche de leur premier stage, soit porteur d une vraie intégration. C est aussi pour les enjeux de mixité sociale, scolaire et d origine que j ai souhaité m investir
durant mon mandat. Au-delà des enseignements académiques, l école est le lieu de transmission d un sentiment d appartenance de tous les enfants à la République et celui de l expérience de l altérité pour renforcer la capacité des élèves à vivre dans une société faite de différences. J ai ainsi permis,
avec le soutien de mes collègues, de faire inscrire dans la loi des objectifs de mixité pour l enseignement privé sous contrat. La mixité nous concerne tous et ne prive personne, au contraire.
Enfin, toutes ces questions découlent d une autre, cruciale à Marseille : l état du bâti scolaire. J ai visité des écoles dans un état alarmant,
sujettes à des inondations, privées de chauffage etc. Libération titrait en 2016 « écoles à Marseille, la honte de la République ». J ai œuvré, auprès du Gouvernement et de la mairie, pour que notre école retrouve sa dignité.
J ai œuvré, auprès du Gouvernement, pour que notre école retrouve sa dignité.