Cette phrase d Emmanuel Macron aux professeurs marseillais de l école Bouge résume bien l état de l école marseillaise et l engagement de l Etat pour changer la donne. Lors de sa visite historique de 3 jours à Marseille, le Président a alors détaillé le principe d une action partenariale, des impulsions, des idées et une ambition pour une ville où l on puisse mieux vivre, dès le plus jeune âge.
Ce seront donc l Etat et la Ville qui travailleront ensemble pour reconstruire les écoles dans le cadre d une société ad hoc, mais pas seulement.
Marseille en Grand, c est aussi faire de notre ville un laboratoire, une ville d innovation, la Capitale de l audace ; résoudre les problèmes du bâti mais innover aussi dans les méthodes et dans tout ce qui entoure l école pour être au plus près des besoins des enfants et de leur famille. Pour y arriver, le projet
est de donner plus de libertés en même temps que l on donne plus de moyens. Mieux accompagner les élèves allophones, adapter les rythmes scolaires s il le faut, associer peut-être aux professeurs des acteurs extra scolaires . : expérimentons dans les quartiers les plus en difficulté et répondons à cette exigence forte de justice sociale. Je suis fière de ces mesures pour ma ville et de cette étape cruciale pour y réenchanter l école de la République. Tout part de l école, c est la conviction que j ai portée au sein de la Commission dont je suis Vice-Présidente à l Assemblée et auprès de tous les acteurs qui pouvaient sortir notre ville de cette indécence. J ai échangé à de nombreuses reprises avec les parents et les personnels, ai tout mis en œuvre pour faire entendre leurs demandes, toujours convaincue que ce n est qu en agissant collectivement, Etat et Ville, que le futur s éclaircirait. Aujourd hui, c est enfin le cas. Nous construisons notre avenir, ambitieux et apaisé, main dans la main. J y mettrai toute mon énergie pour les mois à venir.
Vous donnez aux élèves la dignité
par votre enseignement mais il la faut aussi
dans les conditions de cet enseignement