LUTTER CONTRE UN FLÉAU QUI PEUT TOUS NOUS TOUCHER : LES PUNAISES DE LIT
Les punaises de lit sont un véritable fléau : le nombre d infestations augmente, son identification est difficile, les moyens de lutte ne sont pas accessibles à tous, et les souffrances engendrées sont dramatiques pour de trop nombreux Français. Après 6 mois de travail et plus de 80 personnes auditionnées (services de l Etat, représentants des bailleurs sociaux et privés, hébergement d urgence, éta- blissements pénitentiaires, entreprises de désinfection, scientifiques, associations de défense des locataires, acteurs de l hôtellerie, du cinéma, des transports ), j ai remis mon rapport à Emmanuelle Wargon, ministre du Logement. Parmi mes recommandations : créer un observatoire de la punaise de lit, structurer la filière limitant ainsi les arnaques, favoriser la formation des professionnels et développer la recherche, élaborer une doctrine nationale d intervention, sensibiliser le grand public et les professionnels concernés pour mettre fin aux
préjugés et développer l aide au financement pour les plus modestes. De mon rapport a découlé une première mesure : l inscription de la punaise de lit dans le 4ème plan national santé environnement (PNSE4), ce qui va notamment permettre aux Agences régionales de
Santé de s emparer du sujet dans les territoires concernés. Un coordonnateur interministériel a été nommé cet été pour mettre en œuvre les autres propositions.
À Marseille, je participe aux réunions du comité de pilotage organisé par la Ville autour de la lutte contre les
punaises de lit. Je rencontre aussi fréquemment les citoyens engagés sur cette question, convaincue de la nécessité d avancer collectivement. Je suis en train de finaliser une proposition de loi reprenant plusieurs mesures de mon rapport, notamment la reconnaissance de ce fléau comme problème de santé publique.
Mon rapport pour faire reconnaitre un problème de santé publique